CMS CORNET

10-12, rue Eugène et Marie-Louise Cornet

Dès 1900 une circulaire préfectorale encourage les dispensaires communaux « assurant aux malades indigents des soins éclairés... ». À Pantin, les élus préfèrent déléguer leurs prérogatives d'assistance à une œuvre privée : la Société dispensaire gratuit de Pantin-Aubervilliers pour les enfants indigents malades, ouverte en janvier 1895. Il faut attendre 1903 pour que soit votée la création d’un dispensaire communal rue de l'Alliance (actuelle rue Eugène-et-Marie-Louise-Cornet). Ouvert en 1908 « aux seuls indigents pantinois », ce service gratuit est animé, sous la responsabilité de sa directrice, Marie Augustine Jourdenaud, par un généraliste, un chirurgien, un oculiste, un dentiste et deux infirmières municipales. Le bâtiment initial est devenu commissariat en février 2000. Aujourd'hui, le centre de santé est installé sur la parcelle voisine et s'insère dans un programme mixte de logements et d'équipements publics.

CMS TÉNINE

7, avenue des Courtillières

2008 / Hamonic + Masson architectes

Après-guerre, pour faire face à la crise du logement, une cité d'habitat social est construite aux Courtillières de 1957 jusqu'en 1966. Ce nouveau quartier suscite des besoins. Le 13 février 1967, le centre médical Ténine – du nom du docteur Maurice Ténine, élu communiste à Antony, résistant et fusillé en 1941 – est inauguré au rez-de-chaussée d'un des bâtiments de la cité, rue Renard. À son ouverture, plusieurs objectifs lui sont fixés : rendre accessible aux classes les plus défavorisés une médecine de qualité et mettre à la portée de tous les moyens modernes de diagnostic par la présence de plusieurs spécialistes et d'une appareillage technique. Avec le projet de rénovation du quartier, le CMS Ténine est intégré en février 2008 dans un nouveau bâtiment. Placé au cœur de la nouvelle centralité des Courtilllières, l'équipement, auparavant relégué en périphérie du quartier, est aujourd'hui ouvert à tous les habitants de la ville.

En savoir plus :

CMS Ténine à Pantin

L'architecture et les politiques hygiénistes