Archives de Jean-Pierre Rouvellat
-
Cote :
192Z/1-47
-
Dates :
1912-1949
-
Présentation du contenu :
Le don est composé de reproductions numériques témoignant de l'histoire de la famille Rouvellat. La première partie est composée de photographies éclairant le parcours personnel, professionnel et militaire d'Émile Rouvellat (1912-1923). La seconde partie est composée de photographies professionnelles et familiales de Maurice et de photographies familiales de Lucien Rouvellat (1925-1949). Le don est assorti d'une biographie de 112 pages de la famille Rouvellat écrite en 2018 par Jean-Pierre Rouvellat ainsi que d'un arbre généalogique (export du logiciel Heredis) et de plusieurs documents retraçant le parcours des Rouvellat.
-
Biographie ou historique du producteur :
Berthe Adèle Barlet née le 12 avril 1888 à Pantin et domiciliée au 16 bis rue des pommiers à Pantin épouse le 6 janvier 1912 le parisien Jean Baptiste Émile Rouvellat né le 25 novembre 1882 à Lédergues dans l'Aveyron. Ils s'installent au 37 rue Denis-Papin. Berthe travaille à la manufacture d'allumettes d'Aubervilliers tandis qu'Émile travaille à la carosserie Kellner.
Le couple donne naissance à deux enfants jumeaux nés le 7 juin 1919 au 37 rue Denis-Papin à Pantin : Lucien et Maurice.
Le 5 mai 1919 Émile et son frère Élie font l'acquisition d'un atelier de charron-forgeron et maréchalerie sis au 172 et 174 rue de Paris à Pantin et au 3 et 5 rue du Petit-Pantin.
De ce fait, Émile, Berthe et leurs deux enfants déménagent et s'installent au 176 rue de Paris à Pantin. Berthe Barlet se fait alors engager à la manufacture des tabacs à Pantin (à côté de l'église) où elle travaillera à la fabrication de cigares jusqu'à sa pré-retraite en 1945.
Quelques années après la mort de son frère survenue le 27 juin 1923, Émile Rouvellat vend l'atelier du 172-174 rue de Paris pour en créer un nouveau rue Yvonne aux Lilas. Lucien Rouvellat fils reprend la succession avec un associé monsieur Houssard ; la carrosserie prend alors le nom de carrosserie « Rouvellat et Houssard ».
Émile Rouvellat est conseiller municipal SFIO sous la législature de Charles Auray. Il démissionne en 1940 et revient à la Libération.
Maurice et Lucien Rouvellat font leurs études à l'école des garçons de la rue de Montreuil à Pantin (CEP) puis à l'école d'Alembert du 19e arrondissement de Paris et obtiennent un brevet de dessinateur en carrosserie. Ils travailleront ensuite chez leur père. Le 29 novembre 1939, ils sont incorporés pour le service militaire au 501e régiment de chars à Tours. Maurice est fait prisonnier dès le début de la guerre au fort de Montrouge d'où il s'évade et rejoint Pantin. Lucien parvient, avec son char, à s'échapper par la Belgique pour ensuite regagner la zone libre.Maurice Rouvellat, démobilisé en juillet 1942, occupe un appartement au 4 rue Méhul à Pantin avec Claire Dichamp, née le 1er mai 1921 à Pantin avec laquelle il s'est marié le 10 janvier 1942 à Pantin. Ils ont un enfant prénommé Jean-Pierre né en 1941 au 44 place de l'Église, chez ses grands-parents maternels sous le nom de Dichamp puis reconnu et légitimé par ses parents. Pour éviter d'aller en Allemagne, Maurice Rouvellat s'engage dans la police nationale à Paris puis se fait rapidement muter au commissariat de Pantin dans la section des agents chargés des rondes de nuit en vélo.
A la fin des années 1950, nommé brigadier, il est affecté au commissariat du 3e arrondissement de Paris. Au début des années 1960, il se porte volontaire pour rejoindre le nouveau service des patrouilles légères qui surveillent Paris à bord des « voitures pie ». Nommé officier de paix il termine sa carrière à la « suburbaine » de la Villette à Paris en 1974.
Maurice Rouvellat et Claire Dichamp résident successivement à Pantin au 4 rue Méhul, 25 rue Montgolfier et 91bis avenue Jean-Lolive. -
Modalités d'entrée :
Don numérique de Monsieur Rouvellat d'octobre et novembre 2018. Convention de septembre 2019.
-
Documents en relation :
150Z, don de Josceline Rouvellat.