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Sans titre

  • Cote :

    OAP/332

  • Dates :

    2018

  • Format : Tirage lambda hors finitions, 9/100 numéroté et signé 40 x 60 cm

  • Biographie ou historique du producteur :

    LA BIO

    Né en 1987 à Grenoble, Adrien Vautier fait ses premiers pas en photographie à l'adolescence, en répertoriant les graffitis qu'il réalise avec ses amis à Montpellier et plus tard, en voyageant et en arpentant les rues de Paris.

    Diplômé de l'école des Gobelins en 2015 en formation professionnelle, il intègre l'EMI-CFD, l'école des métiers de l'information à Paris fin 2016, sous l'enseignement de Guillaume Herbaut et Julien Daniel. Cette école déconstruit son rapport à la photographie et au reportage pour le rebâtir de façon plus solide.

    Sa carrière de reporter commence en solo, Vautier part au bout du monde (Chili, Venezuela...) pour aiguiser son regard, trouver un angle et élaborer une écriture personnelle. Progressivement il vend ses reportages à des magasines et quotidiens, ce qui le conduit à explorer la banlieue lors du déconfinement, le monde des bikers belges ou les écoles pour les gamers en région parisienne.

    LA DÉMARCHE

    Adrien Vautier utilise son appareil photo pour parler d'actualité. En tant que photo-reporter, son regard se pose de façon lucide et directe sur ce qu'il observe, dans une esthétique dénouée de pathos. Les images produites par Vautier sont claires, composées dans les règles de l'art et laissent au spectateur le loisir de se faire une opinion.

    Les sujets de prédilection de l'artiste sont la masculinité, l'identité, l'étude sociologique de l'homme en général, tout en développant des sujets de société destinés aux magazines.

    En 2018, Vautier crée la maison d'édition Nuit Noire, via laquelle il fait vivre concrètement la photographie : « Pour ma part, il est primordial que mes projets existent de manière physique (tirages, livres, installation). La photographie doit rester avant tout palpable afin de la rendre réellement visible ». Avec un ami photographe et un graphiste co-fondateurs , Vautier imprime fanzines, livres photographiques en petites quantités afin d'expérimenter des formats inhabituels correspondant à des projets qui le sont tout autant.

    (source : interview artiste réalisée par le pôle Mémoire et patrimoine en juin 2020)

    L'ŒUVRE

    Sans titre « [...]est une photographie issue d'un reportage sur la communauté des Travellers dublinois. Ils sont membres de la communauté des gens du voyage anglo-saxons. Une communauté extrêmement stigmatisée en Irlande. Après un voyage en Israël et en Palestine en mai 2018, où j'étais parti couvrir la Nakba pour mon agence photo, je décide de partir rapidement à Dublin. Sur place je me mets à travailler avec le journaliste Julien Marsault. Sans contacts particuliers, nous tentons une première approche avec la communauté. Échec... La seconde fois, nous revenons juste avec le nom d'une femme que l'on m'a transmis. Ce nom suffit à nous introduire dans le lotissement et par la suite nous ouvrira les portes de la communauté après plusieurs heures de discussions. Je reviendrai plusieurs fois dans le quartier pour y photographier le quotidien. Cette scène fut assez marquante car elle fut prise au début de mon reportage, et la photo parle d'elle-même. Tous ces garçons qui regardent le patriarche laver son cheval avec un balai, dans des conditions de vie extrêmes, j'étais en plein dans mon sujet : la transmission des traditions d'une communauté étouffée par le modernisme. »

    « Banlieue de Dublin. La communauté de gens du voyage irlandaise, les travellers , vivent dans un petit lotissement fait de maisons et de mobile-homes.

    Malgré les difficultés liées à la pauvreté et à l'exclusion sociale, ils tentent de faire perdurer leurs coutumes vieilles de plusieurs siècles.

    Néo-sédentaires depuis une politique stricte de l'État (milieu du xxe siècle) qui les oblige à abandonner leurs caravanes, les travellers vivent dans des conditions difficiles.

    L'eau courante et l'électricité manquent pour certains, beaucoup sont analphabètes. Les nouvelles générations ne veulent pas de ce style de vie et beaucoup se perdent dans la culture nationale, quittant famille et traditions. Il ne reste alors que les chevaux, compagnons de route éternels »

    (sources : interview artiste réalisée par le pôle Mémoire et patrimoine en juin 2020. Texte écrit par l'artiste pour l'exposition BAN vol. 2)

    POUR ALLER PLUS LOIN

    www.adrienvautier.com

    Instagram : @a.vtier

  • Modalités d'entrée :

    Achat en 2020 dans le cadre de la vente solidaire « 12 photos x 12 assos », lors de l'exposition BAN Vol. 2 aux Magasins Généraux. Tous les bénéfices ont été reversés à l'association ACLEFEU.

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