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Rébus

  • Cote :

    OAP/228

  • Dates :

    2010

  • Format :

    Dimensions : 100x100 cm

    Genre/Carac. phys. : acrylique et médium sur toile de lin

  • Biographie ou historique du producteur :

    "La peinture est le socle de mon activité, et se poursuit dans les installations.

    Le rébus est une jeu qui consiste à créer une suite de dessins, qui une fois interprétée, donnent les syllabes d'un mot ou d'une phrase.

    Or il s'agit d'une toile abstraite, qui fait partie du puzzle que constitue l'ensemble de mon travail.

    Lorsqu'au début de mes études, l'on m'a demandé ce que j'appréciais faire, j'ai répondu via un mouvement de grattage avec ma main.

    Soit un acte de soustraction, comme un archéologue creuse sans savoir ce qu'il va trouver, ce qui en réalité est une addition.

    Dans cette toile, j'ai opéré un acte aussi archéologique que chirurgical dans le plein : par des traits cisaillant, ainsi que des gouttes de peintures éclatées dans le médium.

    Vous allez penser au tachisme, et en effet, je ne suis pas dans le dénis des dons du 20 ème siècle.

    L'on peut y trouver des brèches, les explorer, afin d'en tirer des pépites.

    J'ai précisé que mon socle était la peinture.

    Me concernant, cela signifie à la fois un réconfort, un baume, l'équivalent d'une peinture du dimanche et une chose sale, voir toxique. ( Ma première exposition personnelle à la galerie Premier Regard s'appelait «pass-temps»)

    A ce sujet, voici un extrait du texte de Didier Semin :

    «Ce n'est sans doute pas un hasard si, dans le registre des images, elle se tourne presque toujours du côté des insectes, qui incarnent l'ambivalence de nos sentiments, entre fascination et répulsion ... et se jouent avec une feinte désinvolture de nos goûts et de nos dégoûts, pour mieux nous donner à sentir qu'ils sont aussi liés que l'amour à la haine, ou le revers d'une médaille à son envers. Il y a fort à parier que l'on jugera souvent ces toiles ou trop crues, ou trop jolies : mais c'est précisément leur vertu, de dérouter par l'indécision, admirablement maintenue, entre la crudité (il faudrait presque dire : la cruauté) et la grâce...»

    Il se trouve du silence ... et du bruit dans le travail que je propose, des contradictions et leur amplitude.

    J'aurais pu insister sur une contradiction entre naturel et artificiel, courante en art contemporain, mais je préfère en user comme moyen.

    Dans mes propositions récentes (2013), comme le présente Dominique Figarella, dans cet extrait de texte, je tente de re-habiter support-surface de manière existentielle et lyrique:

    «Si Fleur Lefebvre inscrit son travail dans l'héritage de la déconstruction picturale, ce n'est pas pour assigner une nouvelle fois la peinture à une position autoréflexive. Au contraire, profitant de ce retour du tableau sur ses propres moyens, quitte à n'en montrer que le dernier geste possible du dé tissage, Fleur Lefebvre voit là l'occasion de s'engouffrer dans la genèse d'un procédé, d'une histoire du « faire » dont elle saisit le fil comme le cours narratif d'une fiction poétique. »

    Et effectivement, la façon dont je vis l'art entre autres choses, s'apparente à TOUT et à rien.

    D'où des références en flux tendu par leurs contradictions : l'arte Povera, le pop-art et le moyen-âge.

    Eva Hesse pourrait être au milieu du fil tendu, utilisant les matériaux de la façon la plus simple et riche à la fois.

    J'associe de façon élastique pop-art et moyen-âge à une forme de consommation devenue sacrée, que je tente de déconstruire.

    A propos des matériaux que j'utilise, ils sont prétexte à évoquer indirectement la surface peau.

    D'où une intimité franche et douce qui me lia à la toile puis à d'autres médium.

    Dans la série datant de 2008, « Matières noires», je commence à écarter la matière peinture afin de voir réapparaître la toile.

    A ce moment, je possédais peu la parole, elle était comme oubliée." Extraits/ Marie Fleur Lefebvre

    Site internet de l'artiste : http://www.mariefleurlefebvreworks.com/

     

  • Modalités d'entrée :

    Achat en atelier en 2010.

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