Peintures contemporaines

Ci-dessous une sélection de notre inventaire des œuvres contemporaines du fonds municipal.

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   Iris Levasseur

   Latine

   2005

   huile sur toile

   215 x 195 cm

   OAP/208

 

 

 

 

 

 

 

 

À la recherche d’une image qui se placerait à mi-chemin entre le réel et l’imaginaire, la peinture d’Iris Levasseur trouve ses sources à la fois dans des motifs issus de la réalité et d’autres faisant référence à l’histoire de l’art.

Née en 1972, elle grandit au cœur d’une histoire mêlant entre autres la controverse autour du statut de la peinture en France (BMPT, Supports-Surfaces, la figuration libre…), la « bad peinture » américaine, le néo expressionnisme allemand, et appartient désormais à une génération qui revendique la liberté de combiner les sujets, d’enchaîner des objets figuratifs à des motifs symboliques, de passer d’un niveau de sens à un autre, prenant acte de la caducité du clivage entre abstraction et figuration.

Son œuvre Latine fonctionne comme le déroulé d’un rêve. Les motifs sont toujours issus de la réalité : les corps sont peints d’après des modèles photographiés et, en même temps, l’iconographie repose sur un enchaînement d’images sans logique narrative. Différents niveaux de sens se croisent faisant appel à la fois au réel et au symbolique.

 

 

 

  

   Olivier De Bouchony

   Sans titre

   2002

   acrylique sur papier

   100 x 100 cm

   OAP/160

 

 

 

 

 

 

 

 

Largement influencée par le groupe Supports-Surfaces actif de 1969 à 1972, la peinture d’Olivier de Bouchony s’inscrit au départ dans l’histoire de la déconstruction du tableau et du refus de la fonction narrative de la peinture.

Titulaire en 1983 de la Villa Médicis Hors les Murs, il part à New York en résidence au PS1 et expérimente divers procédés picturaux utilisant le recouvrement, la trace, l’aléatoire… auxquels il ajoute celui du craquelage de la surface de la peinture à partir de 2001. Ce procédé réalisé grâce à un mélange de colle et de peinture permet « la révélation » d’une forme que l’artiste tente de contrôler au mieux. La craquelure remet au premier plan l’aspect matériel du tableau et évoque, dans le même temps, le passage du temps et ce qu’il contient d’irréversible.

 

Découvrez l'autre œuvre d'Olivier de Bouchony présente dans le fonds d'art de la ville :

sans titre

 

 

 

   Michel Couchat

   Sans titre

   1994

   huile sur toile

   90 x 116 cm

   OAP/106

 

 

 

 

 

 

 

 

De la campagne à la banlieue, de la Provence à Pantin, Michel Couchat hérite de la grande tradition française du paysage moderne en adoptant à la fois la composition géométrique de Cézanne, la leçon impressionniste de la touche fragmentée et le traitement de la couleur expressionniste sur une palette qui va de Van Gogh à Nicolas de Staël. Le jeu de la couleur et des tons des œuvres de Michel Couchat sera particulièrement remarqué et souvent associé à une symphonie musicale.

Ajoutons enfin aux diverses influences de Michel Couchat celle des primitifs du Moyen-Âge et particulièrement Louis Bréa.

 

Michel Couchat fera de ses deux adresses (rue Auger à Pantin et le village de Fayence dans le Var) ses sujets de prédilection. C’est en effet le genre du paysage qui aura ses faveurs (que celui-ci soit naturel ou urbain) à l’image des deux œuvres du fonds d’art de la ville : Sans titre et Impasse sans nom (Passage Roche) inspiré d’une rue de Pantin.

 

Découvrez l'autre œuvre de Michel Couchat présente dans le fonds d'art de la ville :

Impasse sans nom

 

 

 

Benoît Manent

Sans titre, série Ronde

2008

acrylique sur toile

195 x 97 cm

OAP/216

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Benoît Manent travaille d’après photographie, et ce depuis ses premières toiles. Réalisées à l'huile, ces premières œuvres que l’on qualifie de photo-réalistes proposent néanmoins des modelés très travaillés, permettant une certaine mise à distance de l’image de départ. Le caractère intime présent dans ces propositions revêt un anonymat étrange, faisant que l’on se prend à s’identifier à ces images.

Petit à petit, le caractère intime et personnel des compositions est évacué. Benoît Manent travaille alors à l’acrylique ainsi qu’à partir de vidéos, où apparaissent des personnages qui effectuent des mouvements simples, des « gestes élémentaires » pour reprendre les termes de l’artiste.

La résidence qu’effectue Benoît Manent à l'espace culturel François-Mitterrand à Beauvais en 2008 est un moment important de l'évolution de son œuvre. C'est en effet en démarrant la série Ronde que l'artiste développera son sujet unique des corps entrelacés. Dans cette série, des personnages reviennent inlassablement, dansant dans des espaces de couleur aux tons bleus. Partant de L'histoire du soldat de Stravinsky et Ramuz, l'artiste cherche pourtant à réaliser une peinture non narrative, où la figure n'apparaît que pour elle-même. Le fonds à la couleur unie, toujours présent, devient alors un espace qui dévore les corps, les figeant dans l'expression d'un instantané du mouvement des rondes.

 

Découvrez les autres œuvres de Benoît Manent présentes dans le fonds d'art de la ville :

sans titre / sans titre

 

 

 

   Mohammed Azouzi

   Les archéologues

   1989

   huile et liège sur bois

   46,2 x 34,6 cm

   OAP/91

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le travail de peinture de Mohammed Azouzi est constitué de petits formats qui nous entraînent dans un univers intimiste et personnel. Mêlant des réminiscences de hiéroglyphes à des motifs géométriques, les couleurs chaudes à la matière épaisse, voire granuleuse, son travail en appelle à la fois à une peinture de la vie quotidienne et aux souvenirs du Maroc.

Le travail d’Azouzi est un croisement entre la radicalité de la peinture abstraite géométrique européenne et l’ornementation décorative issue des pays du sud.

 

Découvrez les autres œuvres de Mohammed Azouzi présentes dans le fonds d'art de la ville :

Composition en gris et rouge / Les disparus de la pyramide / Un ciel rouge